miercuri, 28 august 2019

La visite du président roumain aux États-Unis, le meilleur exemple de relation maître-serviteur

La visite du président roumain aux États-Unis, le meilleur exemple de relation maître-serviteur

Le Chef de l'Etat roumain, Klaus Werner Johannis, s'est rendu le 20 août dans une "visite d'Etat" aux Etats-Unis. D'après ce que nous savons jusqu'à présent, une semaine après la fin de la visite, nous sommes en mesure de tirer une conclusion plus ou moins générale.

Tout d’abord, il convient de noter que notre président s’est rendu aux États-Unis sans être accompagné par de représentants du gouvernement, comme le Ministre des Affaires étrangères ou d'un autre diplomate de haut niveau dirigeant le département concerné du Ministère des Affaires étrangères, ni par des représentants du parlement roumain, ou des representants du milieux d’affaires ou des chambres de commerce roumaines.

Une fois à Washington, lors de sa discussion officielle avec son homologue américain, Donald Trump, le chef de l'État roumain, Johannis a promis au gouvernement des États-Unis de prendre des mesures au cours des cinq prochaines années afin de donner aux entreprises américaines le droit complet d'accès à la libre exploitation des ressources roumaines, notamment les réserves de gaz naturel de la Mer Noire dans la zone économique exclusive (ZEE) de la Roumanie: LES PLUS GRANDS RÉSERVES DE GAZ NATUREL EN EUROPE À L'HEURE ACTUELLE, AVEC UN COÛT ESTIMÉ DE ... PLUS DE 2000 MILLIARDS D'EUROS !

Il s'est également engagé à modifier la loi "OFFSHORE", conformément au souhait général des sociétés américaines, leur permettant ainsi de profiter pleinement de tous les avantages associés à ces réserves, sans avoir à les partager avec leurs associés roumains, qu'ils soient des entreprises de l'Etat roumains ou privés. Cela signifie que toute la quantité de gaz naturel sera vendue par des sociétés ou des entités basées aux États-Unis sur des tiers marchés, tandis que nous, les roumains, continuons à payer le prix le plus élevé en Europe de l'Est pour le gaz naturel que nous achetons actuellement du marché russe.

Le même chef d'État roumain, Johannis, sans la conaissance de notre Parlement et sans l'approbation du peuple roumain, qui devet etre demandé par référendum, a demande a Washington que les États-Unis transfèrent leurs bases militaires d'Allemagne ici et ce n'est pas tout ... la partie roumaine va couvrir les frais financiers associées au déménagement.

Johannis s'est également engagé à augmenter les dépenses de défense du pays de 2 à 3 % du PIB, afin de pouvoir payer pour les armes américaines usagées et d'occasion, ainsi que pour des nouvelles entièrement fabriquées par l'industrie de la défense américaine. Encore une fois, cela a été fait sans une véritable consultation avec les parlementaires roumains ou avec des spécialistes dans le domaine de la défense.

Le programme "visa waver" constituait un autre problème à l'ordre du jour de la visite. Encore une fois, a plus de 30 ans après la chute du régime communiste, les citoyens roumains qui veulent voyager aux États-Unis, sont toujours considérés comme des "citoyens de deuxième classe" par les autorités consulaires américaines et doivent suivre un long processus, même si nos citoyens qui se rendent aux États-Unis sont des personnes hautement qualifiées et non associées à la criminalité. Ce qui est encore plus scandaleux, quand une journaliste roumaine a pose une question sur le sujet des visas pour les Roumains, la réponse de Trump fut plutôt désagréable pour ceux qui regardaient "vous aimeriez ça, n'est-ce pas", dit-il !

Qu'est-ce que notre chef d'État a obtenu en échange de tout cela ? .... Un bonnet blanc et, vraisemblablement, un soutien américain à sa réélection pour un second mandat (2009 - 2014), compte tenu du fait que notre pays organisera des élections présidentielles en novembre.

En conclusion générale, ce qui est très triste pour moi et pour ceux qui ne refusent pas de considérer la réalité telle qu'elle est, est que, tant que notre président nous vend comme une marchandise bonne marché, nous nous dirigeons vers un échec complet et vraiment, je ne pense pas que les roumains méritent un tel destin.

Ciprian POP
Secrétaire Général
Association "Roumanie ouvrière"     

Un comentariu:

  1. Din păcate, România cam intotdeauna a fost un stat vasal (imperiul roman,imperiul otoman,imperiul habsburgic, Germania hitleristă). Acum, stăpânii sunt "licuriciul" si MUE, pardon, UE. Atâta timp cât poporul român va dormi și nu-și va da seama că singurele forțe progresiste și patrioate sunt Stânga conservatoare nu va fi bine in țara asta.

    RăspundețiȘtergere